Une semaine en Croatie à moto

On dit que tous les chemins mènent à Rome, mais ils mènent tous aussi en Croatie. 

Personnellement je suis arrivée par les Hautes-Alpes et j’ai traversé l’Italie tout droit en passant par Vérone. Vous avez la possibilité de passer par n’importe quel coin d’Italie et de traverser ensuite en ferry.

Alors petites précisions, si vous n’avez jamais été en Italie, les autoroutes sont très bien entretenues, les stations services sont nombreuses et grandes, en revanche n’envisagez pas de vous garer à l’ombre d’un arbre pour vous détendre dessous… Dans un premier temps rares sont les arbres, ensuite les aires d’autoroute sont malheureusement jonchées de détritus. 

Astuce pour passer les péages:  Sages et disciplinées, nous attendions dans les bouchons par 40 degrés entre les voitures, quand soudain nous avons vu une horde de motards italiens, remonter les files jusqu’à la borne de péage…. Bref, nous avons fait pareil… Et visiblement cela ne choque personne !

Ensuite pour aller en Croatie, nous sommes passées par la Slovénie, pays qui se traverse rapidement. Alors à partir de Trieste vous allez commencer à avoir des bouchons, et 20 kms avant la frontière vous serez à l’arrêt. Là encore remontez les files jusqu’au poste frontière, mais attention la visibilité n’est pas bonne et les automobilistes se plaisent à coller la ligne de gauche et vous ignorer… A la frontière on regardera soit la plaque de votre pays, soit la nationalité de votre passeport… si on vous contrôle plus c’est que vous avez vraiment une sale tête. 

Même combat pour le passage de la frontière Croate ! 

Ce que vous ne trouverez pas dans cet article 

Les lacs de Plitvice, nous n’avons pas pu les faire car il fallait réserver à l’avance (pensez-y). Mais nous avons fait Krka.

Cetina river, ce petit espace d’eau dont la profondeur semble infini et qui à la forme d’un oeil. Après de multiples recherches, c’était 3h de route pour y arriver. Et visiblement on est loin des photos Instagram quand on y est ! selon la météo la couleur n’est pas bleue, et pour voir cet « oeil » il faut regarder avec un drone.

Dobrodošli ! Vous êtes en Croatie

Nos découvertes étaient : Pula -> Krka -> Dubrovnik -> sibenik

Alors pourquoi descendre rapidement à Dubrovnik ? Car c’était plus agréable de s’arrêter régulièrement sur le retour plutôt que d’avoir à tout remonter d’un coup. 

Pula

Nous avons choisi de résider en auberge de jeunesse à 3km de la vieille ville, lieux parfaitement propre, calme et au pied d’une belle plage d’eau cristaline.

Sur la péninsule de l’Istrie, cette petite ville est chargée en histoire. Dans son centre historique vous pouvez admirer et visiter les vestiges de ses arènes, juste au-dessus du port. L’entrée est à moins de 10€ et si vous avez des jeunes avec vous, précisez bien « tarif étudiant » (info valable partout en Croatie). 

Ensuite nous avons visité le musée de l’huile d’olive. On y apprend l’histoire de l’huile d’olives depuis l’époque romaine. On peut également déguster différentes huiles d’olives et bien évidement en acheter. 

La balade sur le port au soleil couchant est un point incontournable. 

Nous avons visité le Zerostrasse, si vous êtes claustrophobe et bien cet endroit n’est pas fait pour vous ! Si vous n’avez pas le sens de l’orientation, ce lieux n’est pas fait pour vous ! 

Il s’agit de galeries souterraines anti-aériennes, construites pour la première guerre mondiale. Impressionnantes mais aussi un endroit au frais. 

On quitte Pula direction Krka (prononcer Coeur Ka)

ATTENTION !! WARNING !! Si les autoroutes en Croatie ne sont pas chères et que les routes sont de bonnes qualités, vous trouverez que très rarement des aires d’autoroute, et pas la peine d’y chercher de l’ombre … Donc si vous avez tendance à attendre la dernière minute pour faire le plein d’essence, en Croatie c’est un jeu dangereux, vous allez vous retrouver sur le bord de la route à griller en plein soleil. Donc quand on croise une station, on s’arrête ! 

Krka

Krka et son parc naturel…. Alors option 1, vous êtes super en forme et vous y allez à pieds depuis le parking (c’est comme se balader dans la garrigue avec un climat tropical (je sais je vends du rêve), attention c’est tout en descente… du coup le retour est tout en montée, CQFD. Ou alors faire comme nous et depuis le parking prendre la navette. 10 minutes de virages avant d’arriver à l’entrée des cascades. Ne pas oublier de prendre le plan à l’entrée, encore une fois si vous fiez à votre capacité d’orientation approximative, on est pas prêt de vous revoir. Ne pas oublier de demander l’heure de la dernière navette ! sinon le retour va être long. La magie commence dès l’entrée de cette jungle aquatique. On suit le chemin de bois qui serpente, le tout bercé par le son des la faune et de la flore, de l’eau qui coule, des cascades de tous niveaux. C’est apaisant. C’est la même chose que Plitvice mais en plus petit, et avec moins de monde ! Attention depuis peu on ne peut plus se baigner sur la plage de la grande cascade. En revanche vous pouvez ensuite aller vous baigner sur le lac au pied de la petite ville de Krka. Et le soir diner dans l’une des ruelles. Nous, nous avons diné dans une pizzeria très sympa et très bonne. 

Après un bon dodo on reprend la route, et on met le cap sur Dubrovnik. 

Pour la direction, bien prendre la route qui longe et passe au dessus de la mer. Prendre le chemin par les terres signifie qu’il faut passer la frontière de Bosnie-Herzégovine. 

Et puis la route par la mer est juste superbe. Si vous aimez les bouchons, bienvenue à Dubrovnik ! La route côtière est à une voie, et souvent avec une bande blanche, attention à la remontée de file, car vous pouvez tomber sur la police qui n’aime pas ça, et surtout les véhicules ne vous font aucune place, donc un vrai danger. 

Dubrovnik

Alors attention, Dubrovnik est une ville ultra touristique, notamment depuis la série Game of Thrones. Et oui la ville était le décors de Port-Réal, plusieurs scènes mythiques y ont été tournées, dont la fameuse scène Walk of shame de Cersei. Bref, cette célébrité a un prix… Vous allez vite le comprendre à Dubrovnik, les tarifs sont multipliés par 2 voir 3, par rapport aux autres villes que nous avons fait.

Que faire à Dubrovnik ?

Les remparts sont incontournables ! payants of course, mais la montée vaut le détour. Les remparts font le tour de la cité et offrent une vue imprenable sur la ville, sur la mer et les montagnes.

La plus vieille pharmacie d’Europe, elle est bien cachée, mais la encore il ne faut pas manquer cette visite rapide mais intéressante.

Ensuite il suffit de se balader dans les ruelles, visiter les églises.

Pour accéder à la citadelle il n’y a pas 36 entrées ou sorties… Une seule, vous ne pouvez pas vous tromper. A l’arrivée ce sont de petites marches à descendre… donc il faudra les remonter pour partir… Voilà voilà…

Sibenik

Dernière étape sur le retour, et sans doute l’une de nos préférées. Petite ville pleine de charme, avec son port et ses illuminations la nuit. Ne pas rater le coucher de soleil qui illumine la ville depuis le port. Profiter de la plage le matin pour prendre son petit déj’. Ville plutôt jeune et animée. On apprécie tous les resto sur le port pour dîner tranquillement après une journée de roulage.

Comment avons nous voyagé ?

A moto (pour celles et ceux qui ont pas compris après la lecture…) mais peu chargée, avec la météo qu’offre la Croatie à cette époque, nous avons voyagé léger pour une semaine. Un gros top case et un sac de réservoir. pour les photos, elles ont été faite soit avec mon google pixel 4, soit avec mon Sony A7III. J’ai préféré utiliser google Maps, qui me donnait toutes les infos nécessaires, même les radars !

Les péages coûtent moitié moins cher qu’en France pour des routes d’aussi bonne qualité. L’essence était nettement moins cher.

Pour l’hébergement les tarifs vont de 30€ la nuit à …. Mais à 30€ nous avons de belles chambres dans des auberges de jeunesse. On mange bien en Croatie et pour pas cher.

Les routes sont plutôt en bon état, surtout la route côtière. les routes sont sinueuses. En revanche les autoroutes sont droites et désertiques, aussi bien au niveau du climat que par le peu de circulation.