
Passé et futur: du souvenir du Débarquement à la nouvelle Renault 4
Les plages du Débarquement, ce ne sont pas seulement de longues étendues de sable aux paysages superbes. Ce sont aussi des villes et des villages qui portent encore les traces d’un passé douloureux. Pourquoi ces vestiges sont-ils préservés ? Pour ce qu’on appelle le devoir de mémoire.
Il ne s’agit pas seulement de ne pas oublier l’Histoire, mais surtout de ne pas oublier ceux qui se sont battus, parfois jusqu’à y laisser leur vie, pour que nous soyons libres. Libres de penser, d’agir, de vivre comme il nous semble.
Chaque ville des plages du Débarquement possède son musée, chacun avec sa personnalité et ses trésors. Ces lieux permettent de plonger dans le passé et de rendre hommage aux héros de juin 1944.
À Sainte-Mère-Église, le musée consacré aux parachutistes est particulièrement marquant. Pour la petite histoire – que certains connaissent grâce au film Le Jour le plus long – un parachutiste américain s’est retrouvé accroché en pleine nuit au clocher de l’église, sous le feu ennemi et au son assourdissant des cloches. Aujourd’hui encore, un mannequin suspendu rappelle cet épisode devenu symbolique.
Le musée, dont l’architecture évoque un parachute, propose une immersion saisissante : on se retrouve plongé dans la carlingue d’un avion prêt au largage, avec les bruits reconstitués. Plusieurs appareils d’époque y sont exposés, ainsi qu’une multitude de pièces et objets retrouvés après la guerre. Un lieu à taille humaine, dans ce petit village normand, mais d’une puissance mémorielle immense.






Impossible de traverser Isigny-sur-Mer sans faire une halte à la boutique de l’usine Isigny Ste Mère. Et quelle halte ! J’y ai goûté sans doute les meilleures glaces à l’italienne de ma vie, onctueuses et savoureuses… de la pure crème, comme seules les glaces Normandes savent l’être. Bien sûr, difficile de repartir les mains vides : la boutique nous a permis de refaire le plein de fromages normands… un vrai stock pour prolonger le plaisir une fois rentrés.



Ensuite, direction Ouistreham, pour la visite du Grand Bunker – Musée du Mur de l’Atlantique. Une plongée saisissante dans ce qu’était l’organisation ennemie, à travers les pièces reconstituées et le réseau de défense pensé pour surveiller la mer. Difficile d’imaginer aujourd’hui la même scène : avec la végétation qui a poussé depuis, on se rend compte à quel point il serait ardu pour ces guetteurs d’apercevoir un débarquement.



En 1946, la France sort de la guerre et veut reprendre la route. La 4CV de Renault, conçue en secret pendant l’Occupation, voit le jour : Pas chère, robuste, pratique, elle devient la star des familles, des jeunes conducteurs et même des rallyes (avec la version sportive 1063). Elle est surtout la première voiture française à dépasser le million d’exemplaires produits. Rien que ça !
À gauche, une photo en noir et blanc de mon grand-père et de ma mère dans leur 4CV en 1960. À droite, la R4 électrique flambant neuve. Deux époques, deux Renault, mais une même histoire de famille.
Chez nous, Renault, c’est presque une tradition. Mes arrière-grands-parents travaillaient à l’usine de l’île Seguin, juste avant la guerre. Plus tard, mon grand-père est devenu chimiste à l’usine Renault du Mans. Autant dire que j’ai grandi entouré de voitures au losange
Alors, quand l’occasion s’est présentée de tester la nouvelle R4, mes attentes étaient forcément immenses. Entre nostalgie et curiosité, je voulais voir si ce modèle électrique était à la hauteur de l’héritage.


En 1961, place à la R4, alias la 4L. . Cette fois, le moteur passe à l’avant, et surtout : le hayon arrière fait son apparition. Une petite révolution pour l’époque ! La 4L devient la voiture à tout faire : familiale, utilitaire, baroudeuse, étudiante… elle séduit toutes les générations. On la retrouve aussi bien sur les routes de campagne que dans le mythique 4L Trophy.
Aujourd’hui, Renault réinvente la légende avec une R4 100% électrique, gardant le même esprit accessible et fun, mais pensée pour l’avenir.
De la 4CV d’après-guerre à la R4 électrique, c’est toujours la même histoire : une voiture simple, populaire et synonyme de liberté. Et les clins d’œil ne manquent pas : le fameux logo « 4 » subtilement rappelé dans la calandre, le petit coq français fièrement apposé sur le pare-brise, signe d’une production 100 % hexagonale. Tout est pensé pour mêler héritage et modernité.



On est donc sur une voiture beaucoup plus imposante aujourd’hui (presque 60 cm de plus en longueur et nettement plus large/haute), car les standards et attentes ont changé : sécurité, confort, batteries… Mais l’esprit est toujours le même.
À l’intérieur, l’ambiance surprend agréablement. L’écran central, certes compact, trouve parfaitement sa place sur le tableau de bord, sans en faire trop. Les finitions en tissu apportent un vrai côté réconfortant, presque familial, et l’espace de l’habitacle est généreux, même pour les plus grands gabarits. Quant au coffre, il ne déçoit pas : deux sacs de golf, un panier pique-nique et un sac de plage y trouvent facilement leur place. Bref, elle a tout d’une grande !
Et puis, il y a ce petit détail inattendu : où que l’on passe, la R4 électrique attire les regards. Elle fait tourner les têtes dans la rue, comme un clin d’œil moderne à son illustre aînée. Le plus amusant, c’est qu’à Sainte-Mère-Église, alors que j’admirais les Jeep de la Seconde Guerre mondiale… ce sont leurs conducteurs qui s’arrêtaient pour me regarder.





Côté autonomie, la nouvelle R4 électrique se montre rassurante. D’après mon expérience de conduite, l’autonomie réelle de la batterie est d’environ 350km, contre 409km annoncés par le constructeur en cycle WLTP, on peut-être envisager sereinement un week-end sur les routes normandes sans stress. Bien sûr, j’ai testé aussi bien sur autoroute que sur des départementales, et comme toutes les électriques, l’autonomie varie selon le type de route et votre conduite.
La recharge, elle, s’adapte aux besoins : sur une borne rapide, on récupère près de 80 % de batterie en une trentaine de minutes, le temps d’un café ou d’une pause déjeuner. A la maison sur une prise domestique je la met en charge la nuit. Il faut compter plusieurs heures, mais c’est idéal pour repartir le matin avec une voiture pleine d’énergie.
Bref, que ce soit pour une balade côtière ou une escapade plus longue, la R4 électrique s’intègre bien dans le quotidien. Et pour moi qui ai grandi avec les Renault « d’avant », voir ce modèle mêler héritage et modernité jusque dans sa technologie, c’est un vrai plaisir.
Même si tout n’est pas parfait, c’était une belle surprise, je la trouve super choupi et très agréable à conduire. Avec une version à partir de 29 900€ pour un véhicule 100% français, c’est une vraie belle réussite.

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