Mes Expériences

Audi e-tron endurance experience

L’Audi e-tron Endurance Expérience est un événement majeur pour Audi en 2024 ! Organiser une course d’endurance avec des véhicules 100% électriques est une étape importante dans la transition vers une mobilité plus durable. Et impliquer à la fois la presse et les clients myAudi dans la compétition ajoute une dimension intéressante.

La structure de la course, avec des équipes de 4 pilotes se relayant pendant trois heures, n’exige pas uniquement des compétences de pilotage mais de gestion stratégique. Le fait que la régularité et l’efficience jouent un rôle clé, avec des pénalités pour les changements de pièces ou de recharge, souligne l’importance de la planification et de la gestion des ressources.

L’inclusion d’un instructeur en liaison avec les pilotes depuis la salle de télémétrie pour fournir des conseils et analyser les données de la voiture est une excellente façon d’optimiser les performances et la stratégie en temps réel.

La journée de reconnaissance, de briefing, d’essais et de coaching avant la course montre également l’engagement d’Audi à préparer soigneusement les participants pour l’événement, ce qui est essentiel pour assurer une compétition de haut niveau et sécuritaire. Cette course était reconnue par la FFSA.

C’est une excellente initiative de la part d’Audi, à la fois pour promouvoir la technologie électrique et pour créer un événement engageant pour les passionnés d’automobile.

C’est donc sur le circuit Paul Ricard au Castellet qu’avait lieu cette compétition. 84 pilotes, hommes et femmes, d’univers et d’expériences différents allaient s’affronter. 21 véhicules en course, pour les médias nous avions une RS e-tron GT, les clients myAudi étaient en e-tron GT.

J’étais dans la Team 4, avec 3 journalistes/blogueurs que je ne connaissais absolument pas. Ce n’était pas la première fois que je conduisais sur circuit, mais la première dans ces conditions, avec tout l’équipement. D’ailleurs le premier jour j’ai trouvé que le casque était vraiment handicapant pour conduire.

Mes coéquipiers était Franck, Charles et Jimmy. J’avais une grosse appréhension sur la course, mais ils ont vraiment été rassurants. Nous avons très vite échangé sur nos visions et stratégies…. Mais tout ça a été pris en mains par Cindy notre super coach (elle-même pilote professionnelle).

Après la séance de briefing générale, on nous a remis un carnet avec le règlement de la course, soit 22 articles, allant de l’organisation aux assurances, en passant par les pénalités.

JOUR 1

Après le briefing direction les paddocks pour rejoindre nos véhicules.

Alors dans les plus grosses pénalités il y a le non respect de la limitation de vitesse à 45km/h MAXI dans la pit lane, et c’était contrôlé à chaque départ et arrivée de véhicule avec un radar.

Nous avions 11 arrêts à faire pour effectuer les changements de pilotes, avec un temps de conduite minimum de 35 minutes par pilote, et l’arrêt au stand était de 2 minutes tout inclus (prise des stats et changement de pilote).

Le but de la course ? Et bien la terminer ! Faire le plus de tours possibles et arriver à 0% de batterie.

Donc il fallait gérer la récupération d’énergie, la vitesse, le temps, franchir la ligne d’arrivée et revenir au stand.

Après ce premier jour d’essais on débrief avec la coach, qui nous dit ce qui va et ne va pas dans la conduite de chacun. Et surtout on échange sur celui participera à la super pole de nuit. 2 tours de piste qui vont déterminer le classement de la mise en ligne du lendemain. Pour ce classement il faut avoir un temps moyen pour les 2 tours de 2min10.

Celui qui s’en est le plus approché, c’est Charles, quasi ex-aequo avec Jimmy, Franck quand à lui était beaucoup trop rapide, et moi j’ai fait 2min19.

Ensuite nous avons dû déterminer notre ordre de passage pour la course du lendemain. Charles était de fait 1er en ayant fait la super pole, ensuite Cindy a décidé de me mettre en second car j’avais une très bonne gestion de l’autonomie de la batterie de la voiture, ensuite Jimmy pour équilibrer, et pour fermer la marche, Franck. Ainsi, nous savions que sur le dernier tour de piste selon l’autonomie restante il allait nous remonter dans le classement.

Bien qu’il faisait de bons temps aux entrainements, Charles s’est classé 17ème, la fatigue et la nuit, les repères n’étaient plus les mêmes.

JOUR 2

C’est sous une pluie battante que nous avons dû prendre le départ. Et la pluie n’a cessé qu’à la fin de la course.

Et ce n’est pas n’importe qui au volant de la safety car, ni n’importe quelle voiture.

Pour la voiture il s’agit de la S1 e-tron quattro Hoonitron, développée exclusivement pour Ken Block, l’artiste américain de drift, décédé en 2023. Un véhicule complètement électrique.

A son volant pour ce départ de course, le pilote Rinaldo Capello, 3 fois vainqueur des 24h du Mans à bord d’une Audi, monté 10 fois sur le podium sur 14 participations.

Bref, pour la mancelle que je suis, cela donnait encore plus de sens à ma participation.

Top départ sous le déluge, et cela va complètement changer la donne.

Et oui conduire sous la pluie nous fait davantage consommer d’énergie, au-delà même du changement de conduite que nous devons avoir l’adhérence n’étant pas la même.

Dès le premier tour de piste on constate que toutes les équipes ont considérablement changés leurs allures. Il a fallut composer avec la pluie et trouver ses repères.

Si au début de la course notre gestion de la batterie était bonne, nous étions un peut à la traine niveau timing. J’ai pris le parti d’aller plus vite dans le tour suivant (2″13) pour remonter dans le classement.

Mais sur le dernier tour nous étions vraiment très juste niveau batterie, il allait nous manquer 3% pour le passage de Franck. Il fallait que les 3 premiers nous fassions le maximum de récupération de charge, il s’agit donc de ne pas regarder le chrono mais uniquement la conso. J’ai fait de courtes accélérations pour laisser la voiture glisser seule le maximum, et les freinages devaient être légers pour être en récupération de charge, donc pas de freinage massif en écrasant les freins…

La stratégie a été payante, Franck à pu terminer la course et se lâcher dans les derniers virages pour remonter 2 concurrents. Nous avons ainsi terminé 12ème de cette course.

C’était une très belle expérience. Au delà de piloter sur circuit, c’est vraiment la concentration sur la stratégie d’optimisation de la batterie de la voiture qui rendait l’expérience plus intense.

Mais alors c’était quoi l’objectif pour Audi d’organiser un tel événement ?

Renforcer son engagement en F1 et accélérer les préparatifs pour un début de saison en 2026.

Pour cela le programme myAudi occupe une place centrale dans la stratégie d’Audi, sous la direction de Marc Ouayoun, Directeur Général d’Audi France. Il constitue l’un des piliers essentiels pour offrir une expérience client de premier plan, en mettant l’accent sur la personnalisation, le parcours client, la relation client et les avantages exclusifs qu’il propose.

myAudi, en tant que programme de fidélisation, vise à fédérer la communauté Audi autour d’événements uniques et exclusifs, créant ainsi des liens plus forts avec la marque. En 2023, le programme a organisé 25 événements variés, allant des expériences sportives et gastronomiques aux moments culturels et artistiques, rassemblant des centaines de clients. Les « Audi driving experience », offrant des sessions de pilotage sur circuit ou des essais sur route avec les modèles les plus prestigieux, ont également été proposés, avec des événements tels que Canneseries, VivaTech, l’e-tron GT drive et le Forum Design Miami/Paris.

L’Audi e-tron endurance experience illustre parfaitement la volonté d’Audi de fournir une expérience client exceptionnelle à travers le programme myAudi. Ce dernier s’inscrit ainsi pleinement dans la démarche de la marque visant à renforcer les liens avec sa clientèle en offrant des expériences uniques et mémorables.

Merci à Audi pour cette expérience, ainsi qu’a notre coach Cindy.

crédit photos : Laurent Gayral / Rémi Chaillaud

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