
Cap-Vert, No Stress : 3 îles, 3 ambiances
Voyager au Cap-Vert : conseils, impressions et retours d’expérience
Avant de vous envoler vers le Cap-Vert, il y a quelques petites choses à savoir. J’ai noté au fur et à mesure de mon voyage mes impressions et mes astuces, et voici mon retour d’expérience, sans filtre, pour vous aider à préparer le vôtre.

Avant de partir
Formalités
Il faut impérativement, au moins 5 jours avant le départ, s’enregistrer sur le site du gouvernement capverdien. Ça coûte environ 30 € et ça fait office de visa d’entrée. Une fois payé, imprimez la preuve.
À l’arrivée, vous passez directement par les machines qui scannent votre passeport → gain de temps énorme. Si vous ne le faites pas avant, il faudra faire la queue, payer sur place et patienter longtemps.
La réalité sur place
Le Cap-Vert, c’est l’Afrique. Si vous êtes blanc, c’est écrit sur votre front que vous êtes touriste. Résultat : les prix qu’on vous annonce sont des prix « touristes ». Pas grave, ça se négocie toujours.
Fumer au Cap-Vert ?
Ici, les Capverdiennes (et Capverdiens) ne fument pas. Ni cigarette, ni cigarette électronique. Et honnêtement, quel bonheur : pas de fumée en terrasse, pas de mégots sur la plage, pas de vapoteur dans la rue.
C’est à la fois une question de santé (ils privilégient le sport, la vitalité, la mer) et aussi de respect de la nature. On sent vraiment que l’écologie et la propreté sont prises au sérieux.
J’ai croisé très peu de touristes qui fumaient. Et si c’est votre cas, sachez que ce n’est pas super bien vu ici.
Et les capverdiens sont très attachés au changement climatique et à la protection de la nature et de l’océan. J’ai trouvé le cap vert très propre par rapport à certains pays européens, voir même à certaines villes françaises.

Préparer son voyage
Je m’y suis prise un peu tard (2 mois avant de partir). Je conseille plutôt 4 mois à l’avance pour avoir plus de choix et de flexibilité.
J’ai réservé un vol Paris → Praia → Paris. Si c’était à refaire, je ne repartirais pas de la même île où j’ai atterri. Ça oblige à revenir sur Santiago pour le retour, et ça fait perdre du temps.
J’ai choisi 3 îles : Santiago, São Vicente et Sal. Trois univers totalement différents en termes de paysages et de végétation, mais aussi d’ambiances.
Se déplacer entre les îles
- Les ferries existent, mais peuvent mettre 24h et sont dépendants de la météo → annulations fréquentes. Mais pour l’île de Sao Antao et de Fogo, le ferry est la meilleure option.
- J’ai choisi l’avion avec la compagnie Cabo Verde Airlines : parfait.
- Vols de moins de 30 minutes.
- Confort nickel.
- Prix très corrects si on choisit bien le sens des trajets (attention : certains trajets sont à 100 € dans un sens et à… 1000 € dans l’autre !).
Mais attention !!! Les vols du matin et de la journée sont souvent annulés et décalés au soir ! Pourquoi ? car si un vol n’est pas complet ou quasi complet, l’avion ne part pas et ils mettent tout le monde sur un seul vol le soir. Et souvent les vols ne sont pas opérés par cabo, et donc on a de petits avions à hélices(70 places).
Rythme du voyage
J’ai passé 3 jours sur 2 îles et 2 autres sur la dernière. Ça laisse le temps de visiter, de se poser, de profiter de la plage et de la culture, sans courir partout.
Internet & communication
En Afrique, les forfaits téléphoniques internationaux coûtent une fortune.
- Important : désactivez l’itinérance avant d’atterrir, sinon vos données vont exploser votre forfait dès l’allumage du téléphone.
- Options :
- prendre un forfait international Afrique avant de partir,
- acheter une carte SIM locale sur place,
- ou comme moi : se débrouiller uniquement avec le Wi-Fi (présent partout : hôtels, restos, même dans la rue selon les îles).
Je passais mes appels via WhatsApp et j’utilisais Google Maps hors connexion (astuce : lancer l’itinéraire quand on a du Wi-Fi, il continue à fonctionner sans). Franchement, ça suffit largement.

Langues
Pas besoin de parler créole capverdien.
Les langues les plus parlées (dans mon expérience) :
- Français (beaucoup de Capverdiens ont vécu en France ou ont de la famille là-bas).
- Espagnol, très utile car proche du portugais.
- Anglais, un peu.
Et quand rien ne passe → portugais ou créole → on finit toujours par se comprendre. Les gens sont adorables, souriants et polis.
Tenues & équipements
Climat
Chaud tout le temps : 28–30 °C, même sous la pluie (et l’eau de pluie est chaude !).
→ Tenues légères uniquement, pas besoin de pull.
Anti-moustique et crème solaire
Indispensable. J’en mettais deux fois par jour (matin et soir) → zéro piqûre pendant tout le séjour. Pas d’impasse sur la crème solaire, car même avec des nuages les UV sont forts au Cap Vert, on pense à prendre une crème qui protège les océans.
Chaussures
C’est LE point à ne pas négliger.
Les rues pavées ne sont pas lisses et régulières comme en Europe : pierres triangulaires, carrées, inégales, à des hauteurs différentes. Même avec mes chaussures de rando, ce n’était pas agréable.
En tongs → chute assurée.
Je recommande :
- une bonne paire de chaussures de randonnée, ou
- au minimum de solides baskets.
Et une paire de tongs pour la plage si vous ne voulez pas brûler vos pieds sur le sable.

Argent
- Monnaie : escudos capverdiens.
- Carte bancaire : ça marche bien (Visa, Mastercard), mais tout le monde n’a pas de terminal → toujours avoir du cash. La carte est principalement prise dans les resto, le reste en cash
- Les euros sont acceptés, mais toujours arrondis à la hausse.
- Les distributeurs sont partout. Retirez petit à petit, car les escudos ne peuvent pas être retransformés en euros en repartant.
Prix des taxis
- En ville : 1–3 €.
- Aéroports : 15–20 € (même pour 15 minutes de trajet).
- Tout se négocie. Exemple vécu : un taxi me demande 800 escudos (~8 €) pour 2 km. J’ai refusé → direct descendu à 150 (~1,50 €).
Se déplacer sur place
Options possibles
- À pied → parfait en ville.
- Vélo → pas recommandé, vu le relief et l’état des routes.
- Bus/Aluger→ économique et pratique.
- Taxi → bon compromis. Les hébergeurs ont souvent un chauffeur de confiance → tarifs corrects, contact WhatsApp → hyper sécurisant.
- Voiture de location → j’ai loué une Kia Picanto. Pas puissante mais suffisante pour traverser Santiago (150 km dans la journée).
- Scooter/moto → je suis motarde, et je déconseille totalement. Les routes sont en mauvais état, à ce niveau on est sur du nid d’autruche plutôt que du nid de poule.
Sécurité sur les routes
- Routes souvent en mauvais état, pleines de trous et de pavés irréguliers.
- En plus : beaucoup d’animaux en liberté → vaches (même en ville !), chèvres, brebis, chiens errants. Tous traversent la route sans prévenir.
- Déjà en voiture, il faut être très vigilant. En deux-roues, c’est franchement dangereux.
Ile de Santiago : la grande île aux mille visages

Santiago est la plus grande des 9 îles habitées du Cap-Vert. C’est ici que se trouve la capitale, Praia. C’est aussi l’île la plus diversifiée en termes de culture, de paysages, de météo et d’activités.
Mon hébergement
J’ai choisi de loger chez l’habitant, et je ne regrette pas. J’ai réservé chez Eunice, qui parle parfaitement français (elle y a vécu 20 ans). On avait échangé avant mon arrivée, et elle m’a tout de suite mise à l’aise :
- Elle a envoyé un taxi de confiance me récupérer à l’aéroport.
- Elle m’a donné plein de conseils (sécurité, restos, visites).
- Elle a même réservé pour moi une voiture de location directement chez elle, pour que je puisse traverser l’île et aller jusqu’à Tarrafal.
Franchement, avoir un point de chute comme ça, ça change tout. Et surtout une chambre avec salle de bain propre et très calme, sans oublier la vue depuis chez Eunice.
Praia : première immersion
À Praia, j’ai commencé par le marché de Sucupira, puis celui du Plateau. C’est là que j’ai acheté des fruits incroyables, plein de saveurs et de couleurs.


Ensuite, j’ai visité le petit musée ethnographique, qui retrace les débuts de la culture capverdienne.
J’ai ensuite marché jusqu’à la place Alexandre Albuquerque, puis jusqu’à la plage de Prainha pour finir la journée.
- Prendre un petit déjeuner chez Esplanada Morabeza face à la place Alexandre Albuquerque
- Boire un verre plage Prainha
- Diner au soleil couchant à l’Osteria n°3 à Kebra Kanela







Traversée vers Tarrafal
Le lendemain, avec la voiture, j’ai traversé les montagnes pour rejoindre Tarrafal.
- La route est bonne, mais attention : brouillard quasi permanent en altitude, et la pluie, on ne parle pas d’un crachin breton mais d’un déluge qui inonde très vite les routes. Les Capverdiens roulent sans phares, seulement avec les feux de détresse… donc il faut être hyper prudent et rouler doucement.
- Sur le chemin, on croise des Capverdiens cultivant le maïs en montagne, vendant de la viande sur le trottoir, et surtout, une végétation aux couleurs incroyables.



Tarrafal : histoire et détente
En arrivant, on tombe d’abord sur le camp de concentration de Tarrafal, aussi appelé Campo da Morte Lenta (“camp de la mort lente”). Il a été créé en 1936 par le régime de Salazar, la dictature portugaise, pour y enfermer les opposants politiques, les syndicalistes et, plus tard, les résistants des colonies africaines.
Les conditions y étaient effroyables : chaleur accablante, manque d’eau, maladies, travail forcé… Beaucoup y ont laissé leur vie. Aujourd’hui, c’est un lieu de mémoire qui se visite. On peut y voir les cellules, les baraquements et des expositions qui racontent cette histoire sombre mais essentielle pour comprendre le Cap-Vert et son lien avec la colonisation portugaise.



À l’entrée, des enfants vous attendent : prévoyez des paquets de bonbons, mais surtout pas d’argent. Prenez plutôt le temps de discuter avec eux, ils aiment échanger et se laisser prendre en photo.



Ensuite, direction la plage de Tarrafal (il n’y en a qu’une). Là, ne manquez pas les femmes qui font griller des brochettes sur leur BBQ : un vrai régal, simple et convivial. Sur la plage n’hésitez pas à acheter une noix de coco qu’une femme ouvrira à coups de machette devant vous.


São Vicente : l’île de Cesária Évora

São Vicente, c’est l’île de la musique, celle qui a vu naître Cesária Évora, la “diva aux pieds nus”. Ici, tout respire la culture, la fête et la saudade capverdienne. La capitale, Mindelo, est le cœur battant de l’île : c’est une ville portuaire animée, colorée, avec ses bâtiments coloniaux, ses places vivantes et bien sûr ses bars où la musique ne s’arrête jamais.
Juste en face vous avez l’île de Sao Antao, que je regrette de ne pas avoir visitée, car on peut y aller avec un ferry très rapidement.

Mindelo, capitale culturelle
À Mindelo, tout tourne autour de la musique. Dès la fin de journée, on entend des airs de morna ou de coladeira s’échapper des bars et des restaurants. Les habitants aiment partager ce patrimoine.



J’ai visité la maison de Cesária Évora. Une toute petite maison, très simple, à l’image de la diva aux pieds nus. Elle retrace son parcours incroyable : de ses débuts modestes à sa notoriété phénoménale, jusqu’à ses obsèques nationales. Un lieu émouvant, qui permet de mieux comprendre pourquoi Cesária reste, encore aujourd’hui, une véritable icône pour tout le Cap-Vert.



Le marché municipal, les ruelles bordées de façades colorées, le Torre de Belem, la baie de Mindelo avec ses bateaux de pêche et son décor volcanique, tout participe au charme de la ville.



Prendre un jus de papaye frais, une Cachupa ou un Chorizo au petit déj chez Casa Café Mindelo . Diner face au port chez Le goût de Grills et se régaler avec une langouste grillée ! Et des fruits au marché ou aux vendeurs dans la rue. Tout est produit au cap vert sur les différentes îles; bananes, avocats, maracuja, papaye, citron vert, mangues (plus petites que celles que l’on trouve en France, mais avec plus de goût).




A mindelo j’ai opté pour une auberge de jeunesse, Simabo’s Backpackers’ Hostel l’endroit est à la fois très bien situé et très propre. J’avais réservé une chambre individuelle avec lit double, ce qui est parfait quand on veut un peu plus de confort et d’intimité qu’un dortoir.
Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que 100 % des bénéfices de l’auberge sont reversés à des associations locales qui œuvrent pour la protection des animaux. Beaucoup de voyageurs (jeunes… et moins jeunes !) y séjournent aussi pour faire du bénévolat : au refuge, à la clinique vétérinaire ou encore au centre de protection et de nidation des tortues.
Un hébergement simple, engagé et solidaire, que je recommande sans hésiter.
Et puis il y a Paul, un petit chaton sauvé, qui a élu domicile ici. Véritable mascotte des lieux, il reçoit toute l’attention et l’amour des résidents de passage… et il le rend bien !



Plages et excursions
Autour de Mindelo, il y a de superbes plages, comme Laginha, parfaite pour se baigner et profiter d’un peu de repos. Mais attention : comme elle se trouve en plein centre-ville, la baignade peut parfois être interdite pour cause de pollution. C’était le cas lors de mon séjour, car un mois avant mon arrivée, l’ouragan Erin a fait beaucoup de dégats.
Je vous recommande donc d’aller à la plage de Sao pedro, et pour cela il vous suffit de prendre un aluguer place Estrela. C’est un van qui, en théorie, accueille 12 personnes… mais en pratique, vous pouvez facilement vous retrouver à 20 dedans ! Pas d’horaires fixes : le van part quand il est plein. Soyez patient, ça reste assez rapide, et surtout c’est vraiment pas cher. Ah, ne cherchez pas : il n’y a pas de climatisation, comme quasiment partout au Cap-Vert. Et vous savez quoi ? C’est très bien comme ça. On s’habitue vite au climat, plutôt que de passer du chaud au froid en permanence. Un bon vieux ventilateur fait largement l’affaire !



Une fois sur place, si vous voulez voir les tortues et nager avec elles, partez tôt le matin (vers 9h). Sur la plage, vous croiserez rapidement des groupes d’hommes qui proposent des excursions en bateau. Le tarif varie entre 12 et 20 €, selon le nombre de passagers. Mon conseil : moins vous êtes, plus vous profitez.
C’est une expérience magique et impressionnante. Sur le bateau, on vous prête masque et tuba, et vous partez à la rencontre des tortues dans leur milieu naturel. Un souvenir inoubliable.
Après ça posez-vous sur la plage et profitez de la baignade, l’eau est incroyable et la plage quasi déserte !!
Pour boire un verre et manger je vous recommande Lua del Mel , le jus frais de maracuja (fruit de la passion) est incroyable.






L’île de Sal : A fuir !!

Après Santiago et São Vicente, j’ai découvert Sal… et franchement, je ne la recommande pas. Ici, tout respire le tourisme de masse.
Des constructions partout, des enfilades de restos et de boutiques de souvenirs, de salons de massages, mais aucun vrai marché de fruits. Les supérettes sont tenues par des Chinois, les boutiques souvenirs par des Sénégalais, et les tours-opérateurs (très nombreux) organisent des sorties chronométrées : quad, buggy, excursions “prêt-à-consommer” où vous êtes un numéro parmi d’autres.
J’avais l’impression d’être une pompe à fric ambulante, avec des tarifs souvent deux à trois fois plus chers que sur les autres îles. On est très loin de l’authenticité capverdienne, et du lien humain qu’on trouve ailleurs.
Alors oui, il faut reconnaître que les plages de sable blanc sont magnifiques, et que les amateurs de farniente trouveront leur bonheur dans un resort all inclusive. Mais si vous venez au Cap-Vert pour découvrir la culture, rencontrer les habitants et ressentir l’âme du pays, passez votre chemin.

Oui, les plages sont belles, avec leur sable blanc et leur eau turquoise. Mais c’est le sud de la France au mois d’août : transats à perte de vue, béton en arrière-plan, et la sensation d’être dans un décor “Instagram vs Reality”.
Je voulais absolument aller voir les Salinas de Pedra de Lume, mais hors de question de passer par un tour-opérateur et de me retrouver avec 20 autres touristes occidentaux. Ici, pas d’aluguer pour y aller… Résultat : un taxi me propose 70 € l’aller-retour avec deux heures d’attente sur place. Ajoutez à ça 7 € l’entrée du site et 1 € la douche chronométrée de 30 secondes, ça commençait à faire très cher pour visiter une mine de sel.

Et surtout, le Cap-Vert, c’est “No Stress”. Alors, hors de question de me mettre un chrono sur la tête ! J’ai négocié un taxi à 2000 escudos pour l’aller, je l’ai laissé repartir en me disant que je trouverais bien une autre solution pour rentrer. LOL.
J’ai donc visité celle mine de sel. Pedra de Lume, est une ancienne mine de sel installée dans le cratère d’un volcan éteint. On peut encore s’y baigner dans des bassins salés, flottant comme dans la mer Morte. mais ne pensez pas faire cela en paix, imaginez une piscine bondée en pleine canicule… En revanche étant sans groupe, jai pu prendre mon temps et faire quelque chose que les groupes n’ont pas, bénéficier d’un massage de 25min pour 20€… et là c’est la détente totale, meilleur massage de ma vie. Surtout avec la sensation du sel sur ma peau mélangé avec l’huile de massage.


Pour le retour ? Personne. Aucun taxi n’a voulu me prendre. Les bus de touristes ? Non. Les touristes en voiture de location ? Même en proposant de payer, j’ai eu droit à de beaux sourires gênés et à des portières qui restent fermées. La solidarité occidentale, c’est beau…
Résultat : me voilà partie à pieds, sur une route unique, dans un décor digne de Seule sur Mars, avec 25 km devant moi, et une église perdue au milieu de ce désert. Finalement, ce sont des Capverdiens qui m’ont fait monter, sans rien demander en échange, simplement parce qu’ils allaient dans la même direction. Comme quoi, quand on dit que l’authenticité et la générosité sont du côté des habitants, ce n’est pas une légende.




De retour à Santa Maria, j’ai voulu voir le fameux ponton des pêcheurs. Et là… grosse déception. Rien d’authentique, juste un décor pour que les touristes fassent leurs selfies “couleur locale”.
On pousse même le vice à te proposer de te tenir un parapluie au-dessus de la tête quand il tombe trois gouttes… Mais WHATTTT ?! On est loin de l’expérience simple et sincère que j’avais imaginée.
Alors non, je n’ai pas fait les bébés requins citron, ni le Blue Eye. Faire la queue comme à Disneyland, avec zéro respect pour la nature ? Très peu pour moi.
À la place, je me suis baladée sur la plage surnommée “le cimetière des coquillages”. J’avais littéralement des coquillages sous les pieds… et pourtant, on a quand même essayé de m’en vendre. 🙄
Et pour couronner le tout, sur le chemin j’ai été frôlée par une dizaine de quads qui fonçaient à toute allure. Voilà exactement le type de tourisme qui ne me correspond pas.
Heureusement, j’ai trouvé une petite bulle hors du tumulte : le Art Kafé. Situé un peu à l’écart du centre-ville, c’est cosy, très bon, et surtout tenu par des Capverdiens. Le soir, il y a de la musique, et des locaux viennent autant pour un café que pour dîner. Bref, le seul endroit de Santa Maria où j’ai vraiment eu l’impression de vivre une ambiance capverdienne authentique.
Attention : l’île de Boa Vista c’est la même chose que Sal… Donc à éviter !
Conclusion : le Cap-Vert, version “no stress” mais pas que…
Si tu n’as pas peur de marcher (j’ai fait mes 50 km !), d’avoir chaud, de transpirer, de ne pas toujours avoir de réseau, de patienter un peu beaucoup, de lâcher prise, d’être un étranger (et reconnu comme tel) et surtout d’être humble face aux locaux… alors vas-y, fonce, le Cap-Vert est une destination faite pour toi.
C’est un pays où il faut voyager autrement, sans chercher le confort à l’européenne ou les expériences calibrées pour Instagram. Ici, on prend son temps, on vit au rythme des habitants, et on apprend à savourer la simplicité.
Mon itinéraire que je recommande ?
👉 Paris – Santiago pour commencer.
👉 Ferry vers Fogo.
👉 Puis Santiago – São Vicente en avion.
👉 De là, visite de Santo Antão en prenant le ferry.
👉 Et retour à Paris depuis São Vicente.
Un voyage qui mélange paysages incroyables, rencontres vraies et cette fameuse philosophie locale : “No stress”.
Si tu veux du luxe passe ton chemin, si tu veux du vrai… bienvenue au Cap-Vert !

Summer Denza Golf Cup 2025
Vous aimerez aussi

Audi e-tron endurance experience, dans la peau d’une pilote de course
29 avril 2024
La Spezia, la porte des Cinque terre en bateau
15 août 2024